
Le projet pédagogique du CMI- Transition Territoires Participation (TTP) repose sur une conviction : les territoires locaux fourmillent d’initiatives de citoyens, habitants, usagers, entrepreneurs, élus, qui ensemble, de manière participative, se fédèrent autour de projets qui font avancer la transition sociale-écologique. Ces acteurs expriment un besoin d’accompagnement et de soutien de leurs initiatives. Pour y répondre, de nouveaux métiers émergent : les médiateurs/ facilitateurs/ catalyseurs territoriaux. Le CMI-TTP prépare les étudiants à ces nouveaux profils professionnels, activateurs nécessaires de la transition.
Dans l’esprit des CMI, le projet Transition, Territoires, Participation ambitionne de former des étudiants, par la recherche et en interaction avec des professionnels, à une ingénierie sociale et territoriale systémique, exigeante et innovante.
Une formation dynamique

Les étudiants sont acteurs de leur formation. En cinq ans, ils suivent trois stages et participent à quatre projets collectifs.
Les étudiants suivent les cours de la licence de géographie et du master Géographie, Aménagement, Environnement, Développement local (GAED). Ils reçoivent donc d’abord une formation de géographes, discipline qui leur permettra de comprendre de manière transversale les enjeux de la transition sociale-écologique. Ils suivent 20% de modules (cours, stages, projets tuteurés) supplémentaires, spécifiques au CMI, soit environ deux modules supplémentaires par semestre. Par rapport à la licence et au master, ces modules apportent aux étudiants :
- Des compétences en ingénierie sociale, ou conception et animation de dispositifs participatifs, avec une complexité croissante de la L1 au M2
- Des compétences en ingénierie territoriale, ou conception et mise en œuvre de projets de territoire
- Une sensibilisation au monde du travail : comment s’y insérer, connaitre les métiers spécifiques de la facilitation territoriale et savoir mettre en valeur ses compétences, évoluer dans une organisation professionnelle
- Un renforcement en anglais, pour atteindre le niveau B2 en L3 et C1 en M2
Par rapport à un cursus licence-master classique, le CMI exige donc environ 20% de travail supplémentaire de la part des étudiants, qui doivent en être avertis et être motivés pour cela. Ils bénéficieront de 20% d’ECTS supplémentaires et d’un label d’ingénierie en fin de cursus.
